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Note de novembre 2017

Contexte actuel (01/11/2017) : Restons concentrés sur les fondamentaux…

Le mois d’octobre a été plutôt positif sur les marchés financiers, avec des indices actions mondiaux présentant de belles hausses, et des indices obligataires plutôt stables en Europe. Les publications du troisième trimestre des grandes sociétés américaines cotées ont montré de solides bénéfices, permettant aux marchés américains d’afficher plusieurs nouveaux records tout au long de ce mois. Du côté du Japon, le premier ministre Shinzo ABE a remporté une large victoire aux élections législatives anticipées, ce qui devrait permettre une continuité dans sa politique de soutien à l’économie japonaise, de même pour la Chine où le président Xi Jinping a été fort bien reconduit. Quelques évènements sont néanmoins venus ternir temporairement cette bonne humeur comme la déclaration d’indépendance de la Catalogne, l’impasse dans laquelle se présente le BREXIT ou les craintes liées à la possible future nomination de John Taylor au poste de président de la Banque Centrale Américaine (FED) en remplacement de Janet Yellen. Monsieur Taylor est réputé pour être « peu accommodant », et cela a eu pour résultat de tendre légèrement les taux US 10ans (2,377% à fin octobre avec un plus haut à 2,47% le 27 octobre).

La Banque Centrale Européenne (BCE) a prolongé sa politique de rachats d’actifs (QE) jusqu’en septembre 2018, au moins, mais va réduire le montant de ces rachats mensuels à partir de janvier 2018 à 30b€, soit une division par deux du montant mensuel actuel. Cette annonce a eu pour effet de propulser les indices actions Européens sur leurs plus hauts (depuis 2008), et a permis à l’Euro de se replier vis-à-vis du Dollar sur des niveaux approchant notre important point d’inflexion (1,15), à 1,1650 alors. Cette nouvelle était largement attendue par les intervenants de marché, qui ont été agréablement surpris par le côté plus qu’accommodant de son président, Mario DRAGHI, qui a laissé entrevoir une possibilité, si besoin, de prolonger sa politique de QE après septembre 2018, même si cela n’était pas du goût de tout le monde au sein de la BCE ou en Allemagne.

Contexte actuel (01/11/2017) : … qui restent bien orientés dans le monde…

Aux Etats-Unis la plupart des indicateurs avancés sont bien orientés, que ce soit la production manufacturière, les indices de confiance, l’emploi ou la croissance du PIB. L’inflation reste le « maillon faible » de ce scénario, mais ne devrait pas empêcher la FED de normaliser sa politique monétaire, une hausse des taux étant toujours attendue en décembre entre autres. La croissance américaine est certes molle autour de 2%, mais au regard d’une faible inflation et d’un taux de chômage relativement faible, rien n’indique à court terme qu’il y ait des éléments négatifs qui viennent perturber l’économie. Les marchés semblent cher, mais les profits des entreprises continuent de progresser, et les programmes de rachats d’actions ainsi que les futures mesures fiscales devraient continuer de favoriser leur profitabilité.

En Europe, la croissance continue de se dessiner, permettant une accélération de la croissance de l’emploi, le mois d’octobre affichant un record depuis 10 ans en la matière. Cette croissance nous semble s’installer de façon durable, d’autant plus que les conditions financières, particulièrement souples et combinées à une forte demande semblent propices à générer un cercle vertueux. C’est ce ressenti qui va permettre à la BCE de commencer à baisser sa politique accommodante, d’autant que les taux courts devraient rester durablement bas en Europe pour le moment.  En conséquence de cette bonne tendance, l’investissement semble repartir, ainsi que la consommation qui se voit alimentée par les perspectives de réduction du taux de chômage.

En Chine et dans les pays émergents, les situations se normalisent, et la plupart des indicateurs économiques sont positifs, contribuant à accélérer la demande mondiale.

Contexte actuel (01/11/2017) : … malgré des aspects géopolitiques toujours compliqués.

La politique et les tensions de par le monde, font les choux gras de nos journaux télévisés, et surtout des journalistes qui sont trop content de pouvoir mettre à la une des faits qui souvent ne le méritent pas. Aussi, cette présence continue des médias, a tendance à nous faire oublier les véritables fondamentaux des économies des pays industrialisés et émergents, afin de laisser place au pessimisme que les nouvelles qu’ils nous servent essayent d’engendrer :

  • Nous entendons moins parler de la Corée, notamment depuis la reconduction du leader Chinois, mais ce risque reste cependant présent dans les esprits de beaucoup d’investisseurs. Pour notre part, il fait partie des tractations entre les USA et la Chine. A ce titre, les USA ont ouvert plusieurs fronts avec le Japon, le Canada, le Mexique, le Venezuela…
  • Les risques liés au pétrole autour de l’Iran, l’Irak et le Kurdistan, mais aussi directement liés aux capacités nucléaires de l’Iran, et au terrorisme.
  • La tentative de « rébellion » de la Catalogne qui pourrait réveiller de vieux démons indépendantistes dans divers pays de l’Europe.
  • Les enquêtes sur les proches de Trump et sur l’implication de la Russie lors des élections présidentielles US.

Il existe aussi quelques craintes d’ordres économiques, comme le niveau trop élevé d’endettement des états, les faibles niveaux d’inflations et les politiques de réduction de bilan des banques centrales…

Nous pensons néanmoins que ces éléments ne viennent perturber la bonne santé des marchés financiers que de façon ponctuelle et sont très vite corrigés par des marchés en excès de liquidités avec des taux sans rendements, et surtout sans signes probants de récession à court/moyen terme.

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